• 1 « Anatomie d’une errance » Erfurt, Allemagne, 2003    • 2 « Secrets familiers », Mulhouse, France.2003 

• 3 « L’observatoire » Bitche, France. 2003     • 4 « Harmonie cachée du monde » Strasbourg, France.2003 

 

• 1 « Anatomie d’une errance » Dimension : 600m2  Centre ville Erfurt, Allemagne.

 

©Dominique Kippelen – photos : domk. et Hans-P. Szyszka, photographe Erfut

Un travail fondé sur la mémoire, une mémoire perceptible dans l’oeuvre sous la forme d’un jardin éphémère. Des informations liées à l’histoire d’Erfurt sont juxtaposées en strates sur un même site. Ces histoires se sont greffées au fur et à mesure de la découverte par l’artiste de la ville : l’histoire d’un lieu public, le Hirschgarten près de la chancellerie. L’espace situé au coeur de la ville, en friche, ouvert à tous vents, contient les fondations d’une architecture jadis dédiée à la culture, et une kyrielle des « mauvaises herbes ». Un ancien plan d’un jardin, extrait des archives de la ville de Erfurt. L’histoire d’un événement familial, une expropriation, celle des Klenart, horticulteurs à Erfurt depuis de nombreuses générations. Les plantes devant être abandonnées sur place ont été recueillies et placées dans le jardin au coeur de la ville, avec les plantes « sauvages » de la friche.

 « Secrets familiers »,  Installation contextuelle Musée de l’Impression sur Etoffes, Mulhouse, France.

 

 

 

©Dominique Kippelen – photos : domk. 2003 et Dorian Rollin

Le dispositif comprenant un espace muséal, un volume clos et un plan horizontal, présentoir sur lequel sont disposés outils, matériaux. L’espace clos présente une structure tout en courbes qui permet au spectateur de s’y lover, de s’approcher au plus près vers le centre de l’oeuvre. Deux cent cinquante petits escargots jaunes évoluent dans un milieu le plus favorable possible [humidité, chaleur, luminosité] sur des toiles translucides tendues de haut en bas. Leur mucus dessine de fragiles lignes de circulation formant motifs sur la toile intérieure. Ces réseaux d’information, à peine perceptibles à l’oeil, croisent de petites notations de l’artiste sur le thème de la lenteur et du voyage, signes et graphismes visibles ou invisibles suivant la nature de la lumière. La toile de polyester qui recouvre l’oeuvre constitue une véritable peau, dont l’aspect provoque une perte visuelle de repères spatio-temporels. L’idée de création de cette oeuvre vient d’observations faites dans un jardin de la médina de Fès. Au petit matin, lorsque l’humidité imbibait encore l’atmosphère, des escargots entreprenaient l’escalade de murs, mais peu à peu, asséchés par la puissance du soleil, les gastéropodes dévissaient inéluctablement pour s’écraser sur le sol recouvert de zelliges.

 

« L’observatoire » Bitche, France. Installation in situ contextuelle sur les pentes de la Citadelle Militaire

 

©Dominique Kippelen – photos : domk.

 

« Harmonie cachée du monde » Strasbourg, France. Retour sur 3 Résidences au Maroc à Fès.

Exposition avec Manu Halliez et Laura Martin

 

 

©Dominique Kippelen – photos : Dorian Rollin