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1999
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1999 « Lebda rouge ", Fès, Maroc.

1999 « To the naked eye » Leicester, Grande Bretagne

1999 « Mobile Home » Silberthal Steinbach, France

1999 « Les étoiles d’en bas » Silberthal Steinbach.

1999 « Gôrta » Silberthal Steinbach,


1999 « Lebda rouge »

Dimention : 600m2

Projet non réalisé

Musée du Dar Batha,

Fès, Maroc.

©Dominique Kippelen, photos domk.

Intervention radicale monochrome sur les sols du musée. L’architecture de style hispano-mauresque et les jardins andalous sont investis : espaces intérieurs, espaces médians, fontaines, coursives, allées du jardin. « Les caractéristiques de composition du site sont en dominance longitudinale, des rectangles, des linéarités... La vasque d’eau qui marque le point de départ des allées du ryad est l’élément dominant [si ce n’est l’énorme chêne centenaire] qui préside au centre du jardin du palais. Ce noble jardin clos, intime et grandiose à la fois, conçu pour l’ivresse des sens, exprime un profond amour de la nature. » [Francisco Prieto Moreno, Les Jardins de l’Islam, p. 166, extrait]. Le matériau, un non-tissé en laine de mouton, feutre marocain appelé « lebda » teint d’un rouge éclatant recouvre l’ensemble des sols, intérieurs comme extérieurs. À l’entrée, le public est invité à enfiler des chaussons rouges pour déambuler dans et sur le dispositif ainsi créé. D’emblée s’impose le choc visuel d’un contraste de complémentaires, rouge-vert [le rouge des deux mille huit cents tapis juxtaposés sur le sol confronté au vert de la végétation luxuriante du jardin]. Au dos de chaque tapis est inscrit en lettres de couleurs, en arabe et en français, le nom des plantes du jardin andalou, chaque pièce est numérotée : absinthe, chêne vert, géranium, rosier, grenadier, lavande, violette, jacaranda, narcisse, capucine, marguerite, pensée, basilic, cyprès, palmier, verveine, dattier, fusain, buis, sauge, arbre de Judée, étoile de Noël, oranger, laurier rose, néflier, philodendron, cactacée, oreille d’éléphant, marjolaine, romarin, galant de nuit, alocasia, anone, myrte, datura, cycas, tilleul, bigaradier, avocatier, bambou, poirier, bananier, menthe, rose trémière…

1999 « To the naked eye »

Installations Mia, Rachel et Matelda,

Dimention : 700m2,

Leicester, Grande Bretagne.

©Dominique Kippelen, photos : Morgan White, Tom Broadbent [DR]

Trois installations successives dans une ancienne usine textile. La composition lumineuse et sonore s’ouvre sur Lia, une alternance obscurités et lumières, silences et sons cadencés d’usines par l’utilisation d’un escadron de projecteurs stromboscopiques, de sons frénétiques intermittents qui transforment les visiteurs en acteurs d’un théâtre d’ombres. Puis tout stop. Un temps suspendu propose l’ouverture d’un nouveau champ visuel à peine perceptible : la respiration naturelle de l’usine, dans une sensation d’apesanteur, des formes lumineuses évanescentes comme en suspension dans l’espace. Puis un nouveau cycle s’enclenche. Au loin, Rachel apparaît : le sol d’un espace transformé en une surface couleur dorée [tapis de grains] qui se métamorphose petit à petit jusqu’à devenir un épais tapis de blé aux couleurs allant du vert puissant au jaune séché. Sous le pied, on ressent comme la pilosité d’un étrange animal. Plus loin, à la faveur d’un escalier en spirale, au niveau du toit, dans un espace circulaire : Matelda. Sur les murs concaves, de grandes images vidéo projettent d’immenses fleurs balancées par le vent. Le ralenti de la caméra interroge, face à elles, une image de presse de petit format sur le mur [un homme recouvrant son visage de ses mains]. Des oeilletons percent chaque fenêtre, occultée de noir ; ils permettent d’entrevoir les points de vue cardinaux du paysage urbain, et l’hôtel des réfugiés de la guerre de Bosnie, événement qui crève l’actualité.


1999 « Les étoiles d’en bas »

Installation dans la vallée de l’Erzenbach,

Silberthal Steinbach, France.

©Dominique Kippelen, photos domk.

Les étoiles d’en bas, installation créée pour les flancs de la montagne, au-dessus de la chapelle Sainte-Thérèse, s’incarne dans un morceau de nature rapporté. Une surface en croissance, un tapis naturel verdoyant d’une tonne de blé semé à l’orifice de la mine. L’oeuvre fait référence à L’Origine du monde et souligne le passage à l’obscurité de la grotte. Là, hors de vue, s’ouvre un réseau de galeries, immense et mystérieux. Espace souterrain, que l’esprit ne peut que deviner.


1999 « Mobile Home »

Installation dans la vallée de l’Erzenbach,

Silberthal Steinbach, France.

©Dominique Kippelen, photos domk. et Jean-Baptiste Dortner

 


dominique kippelen